En écoutant ce matin la radio britannique BBC radio 3,
Me voilà saisi à deux reprises :
Premièrement, la programmation : j’y entends Georges Brassens.
Cette agréable surprise à mes oreilles francophones est vite interrompue par un second étonnement :
J’entends l’excellent parolier, fin connoisseur de la langue, chanter ceci :
…..que l’on va-T-à la chasse aux papillons…
Impossible, me dis-je, pour cette ultime référence de commettre un faute de liaison aussi grosssière.
Le choc est suffisant pour motiver une recherche en ligne…
Et je découvre ceci, que je partage avec vous :
Bonne lecture sur la liaison euphonique à tous :
« Le t euphonique ne s’ajoute qu’entre un verbe et un pronom.
Il permet d’éviter un hiatus. C’est par analogie avec les autres formes verbales (savait-il, croit-il…) que l’on a choisi le t.
Il est hors de question d’accepter des grossièretés telles que « cela va-t-être » ou « cela va-t-avoir ». »
En revanche, la notion de « CUIR PHONETIQUE » est intéressante :
Expliquée ici : http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/cuir/fr-fr/
« Cuir phonétique
En phonétique, le mot cuir désigne un « vice de langage » qui consiste à prononcer un T pour un S ou réciproquement, ou à intercaler l’une ou l’autre de ces lettres entre deux mots sans nécessité, au mépris des règles de liaison, comme Brassens le fit volontairement dans la bouche de la « Cendrillon » de sa chasse aux papillons (« qu’on va-t-à la chasse au papillon… »).
A bientôt
Franck